Le temps du Carnaval -7-

Dimanche 24 février :

On ne peut pas parler de Grasse sans évoquer la principale activité de la ville : la parfumerie ! Grasse est en effet la capitale mondiale du parfum.

Trois grandes maisons se disputent le marché :

Molinard, Fragonard et Galimard. C'est cette dernière que nous allons visiter ce dimanche matin.

La Maison Galimard fut fondée en 1747 par Jean de Galimard, maître gantier, qui créa la corporation des gantiers-parfumeurs. Il était le fournisseur du roi Louis XV en huiles d'olives, pommades et parfums.

La création d'un parfum est le travail de celui que l'on nomme le nez. Ils sont environ 200 dans le monde, dont 40 installés en France et 38 dans la région de Grasse.

Après la visite et les explications, c'est l'heure de la découverte des produits : eaux de toilette, eaux de  parfum, parfums, savons, gels, crèmes diverses. 

36 personnes à sentir en même temps diverses odeurs et c'est vite la nausée ! Toutes les odeurs se mélangent, on ne sait plus tellement quoi choisir. Dans le coup, je n'ai pas acheté de parfum, mais des savonnettes et du gel-douche.

En hiver j'utilise l'eau de parfum Poême de Lancôme, et en été l'eau de toilette Fleur de figuier de Roger & Gallet. 

À suivre

Thierry Wasser, le nez de la Maison Guerlain :

Le temps du Carnaval -6-

Samedi 23 février, suite et fin.

En route pour le carnaval de Nice !

Le car s'arrête juste devant Le Negresco et c'est parti pour un marathon sur la promenade des Anglais.

À peine le temps de souffler, encore moins le temps de s'attarder pour faire des photos. Tout se fait dans la précipitation car il faut arriver à temps pour le début du défilé. La file d'attente devant les portiques de contrôle situés place Masséna est impressionnante !

Cette fois-ci, je n'ai pas le choix, il va falloir que je suive le mouvement, bon gré, mal gré.

Ça y est, nous voici installés dans une tribune. Le soleil a laissé la place à un ciel couvert et le fond de l'air est plutôt frais.

Que la fête commence ! (voir le diaporama en bas de la note).

Le retour est tout aussi précipité car nous devons rentrer à Grasse pour le dîner, puis repartir illico pour le défilé du soir.

Eh bien ce sera sans moi ! Je zappe ce qui est sans doute le plus beau défilé, avec ses chars de grosses têtes, mais je ne me sens pas le courage d'affronter de nouveau toute cette foule.

Dans le coup, je file au bar boire un gin tonic !   

Le temps du Carnaval -5-

Samedi 23 février :

Une balade en petit train est prévue dans la matinée dans les ruelles du vieux Grasse. Malheureusement la réverbération des vitres empêche pratiquement toute photo. C'est dommage que nous n'ayons pas pu nous arrêter —ne serait-ce que vingt minutes— pour profiter à pied du charme de la vieille ville.

J'ai réussi néanmoins à prendre quelques photos :

Avant le déjeuner, je fais un tour du jardin de l'hôtel. Cette belle bâtisse sert de logement aux employés.

Toutes les chambres ont une petite terrasse avec vue sur le jardin.

Nous déjeunons très tôt car cet après-midi nous partons pour Nice.

À suivre

 

Le temps du Carnaval -3-

Vendredi 22 février :

Cette journée s'annonce nettement plus reposante que la précédente.

Tout d'abord, le matin, nous allons visiter un moulin spécialisé dans le pressage des olives. Il s'agit du moulin d'Opio, situé à une dizaine de minutes de Grasse, et qui appartient à la même famille depuis déjà huit générations. Autant dire qu'ils s'y connaissent dans ce domaine !

Nous dégustons d'abord cinq huiles différentes. Mon choix se porte sur la n°3, dite huile primeur, dont le goût est particulièrement doux et fruité. Je pense qu'elle sera super dans les salades de légumes cet été.

Retour à l'hôtel en fin de matinée. 

L'après-midi, nous partons visiter les gorges du Loup, au nord-est de Grasse. C'est une zone montagneuse avec des surplombs de plus de 700m.

On aperçoit de loin le village de Gourdon, construit sur un pic rocheux. Les sportifs peuvent y accéder à pied en empruntant un sentier muletier au nom évocateur : Le chemin du paradis.

Sa position élevée vaut au village le surnom de Nid d'aigle. Il fait partie des 150 plus beaux villages de France. C'est vrai qu'il a beaucoup de charme !

En 2006, le village comptait 387 habitants.

On redescend ensuite dans les gorges du Loup. Voici la cascade de Courmes :

Dernier arrêt dans une confiserie artisanale, la confiserie Florian à Pont-du-Loup; la visite est particulièrement intéressante et on peut assister à la fabrication de différents produits.

Le choix est très vaste : fruits confits, pâtes de fruits, bonbons, pétales cristallisés, confitures, etc.

Peggy va être contente car je lui ai trouvé de la confiture de citron. Chacun ressort avec son petit paquet !

À suivre

Le temps du Carnaval -2-

Jeudi 21 février, suite et fin.

Nous quittons l'hôtel à midi trente en direction de Menton. Le temps s'est nettement rafraîchi, le vent s'est levé et des nuages de pollen sortent des cyprès. 

Bienvenue dans la ville des citrons !

Dans l'après-midi, nous avons le temps de visiter l'espace des chars d'agrumes dans les jardins Biovès situés face au casino.

Nous avons un peu de temps libre avant le dîner prévu à 19 heures dans le Casino.

Cela laisse le temps de prendre un pot puis d'aller voir la plage :

Il faut vraiment avoir envie de faire trempette pour se baigner ici ! On est loin des belles plages de sable fin de la côte atlantique.

Le dîner se déroule correctement jusqu'au moment où arrive le dessert. Je remarque que je n'ai pas de cuiller ; j'en demande donc une à la petite serveuse qui me fait cette réponse incroyable d'un air embarrassé :

— Je suis désolée, mais nous n'en avons pas assez !

— C'est une blague ?

— Non,non, pas du tout.

— Donc, si je comprends bien, il faut venir avec ses couverts dans le casino de Menton. Tant pis, je mangerai avec les doigts.

19h30 : début du calvaire des festivités

L'entrée principale pour accéder au défilé se situe juste devant l'entrée du casino. Quand nous sortons, l'espace est noir de monde. Il faut jouer des coudes pour se frayer un chemin dans cette ruche grouillante. Je sens très vite que je ne vais pas supporter ça longtemps. Effectivement, au bout d'une petite heure à être poussée, comprimée de tous côtés, je jette l'éponge. Je sais que le point de ralliement est devant l'entrée du casino après le feu d'artifice. Je vais donc tâcher de trouver un autre moyen ... et je le trouve effectivement ! Je trouve un endroit où m'asseoir et à à 21h30, alors que les premiers chars commencent à défiler et que le point de contrôle est presque totalement désert, je rentre dans l'enceinte. J'ai une place assise dans les tribunes mais je préfère déambuler le long de la rue, ce qui me permet d'être face aux chars. Bon, toutes les photos ne sont pas réussies car c'est un peu la bousculade, mais dans l'ensemble je suis assez contente du résultat. 

À la fin du défilé, c'est la grande bousculade pour accéder à la plage afin d'assister au feu d'artifice ; je trouve une place en recul.

Je retrouve ensuite tout le groupe devant le casino et nous rentrons à l'hôtel. Ouf, quelle journée !